Présentation de la ligue universitaire – FlagPlus Football League

La ligue universitaire est un nouveau projet de FFJ qui attire beaucoup d’attention. Pour les joueuses, c’est une excellente opportunité de continuer à pratiquer leur sport pendant l’hiver. À noter que le flag football universitaire est très différent de celui joué à FFJ. Il se joue en format 5vs5, avec quatre essais pour atteindre le milieu du terrain, puis quatre autres pour marquer. De plus, les quart-arrières ne peuvent pas courir, ce qui accélère le rythme du jeu et garantit des matchs toujours spectaculaires. Cet article vous présentera les six équipes de cette division, ainsi que deux joueuses à surveiller.

Université de Sherbrooke

Sherbrooke revient d’une saison plutôt positive, ayant réussi à se qualifier pour les séries éliminatoires avec une fiche de 3 victoires, 5 défaites et 2 matchs nuls. De plus, elles ont causé la surprise de l’année en remportant un match clé face à l’Université de Montréal, prouvant ainsi qu’elles peuvent rivaliser avec n’importe quelle équipe.

Pour Sherbrooke, le mot d’ordre est clair : prendre plaisir. Un de leurs entraîneurs m’a confié qu’il est essentiel pour eux d’avoir la meilleure énergie de la ligue. Ils veulent que les joueuses aient envie de jouer au flag. Cette mentalité s’est traduite sur le terrain cette année avec de bons résultats.

Joueuses à surveiller

Matisse D’Anjou
Probablement l’une des joueuses les plus polyvalentes du circuit, D’Anjou demeure sous-estimée à mon avis. Elle est athlétique et exécute chaque tracé à la perfection. Une joueuse à surveiller de près.

Marianne Quirion
Le nom de Marianne Quirion revient sans cesse depuis la saison d’automne. Considérée comme l’une des meilleures joueuses du Québec des deux côtés du ballon, certains aiment même la comparer à Travis Hunter. Peu importe où ses entraîneurs la placent, elle cause des problèmes aux adversaires.

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

L’UQTR revient d’une saison d’automne difficile, marquée par des résultats frustrants. Cependant, on peut s’attendre à voir un groupe de joueuses déterminées et affamées, prêtes à prouver leur valeur. Leur entraîneur offensif aime varier les formations pour déstabiliser les défenses adverses. Ne soyez donc pas surpris si elles créent quelques surprises cette saison.

Leurs mots d’ordre sont discipline, effort et attitude, trois éléments qu’ils considèrent comme essentiels à la victoire.

Joueuses à surveiller

Alexane Fournier
Athlète exceptionnelle, Fournier joue également au baseball avec l’équipe canadienne en plus d’être une étoile du flag football. Dotée de mains sûres et d’une grande polyvalence, elle peut évoluer à n’importe quelle position et impacter le match à tout moment.

Sara-Maude Harvey
Joueuse bien connue à FFJ, Harvey accumule plusieurs saisons d’expérience et devrait arriver avec confiance pour le premier tournoi. Elle domine déjà la division féminine de FFJ grâce à sa vitesse et à ses mains fiables. Son explosivité fait d’elle une menace constante pour les défenses adverses.

Université Concordia

Concordia revient tout juste d’un premier championnat provincial remporté à l’automne, avec une victoire convaincante de 20-0 contre l’Université de Montréal. Une chose est certaine : la confiance est au rendez-vous, et elles veulent prouver qu’elles sont l’équipe à battre.

En attaque, leurs quarts-arrières distribuent bien le ballon, exploitant l’ensemble de leur talent. En défense, elles se montrent disciplinées et jouent avec intelligence.

Joueuses à surveiller

Sara Parker
Impossible de parler des joueuses marquantes de Concordia sans mentionner leur quart-arrière, membre de l’équipe canadienne. Parker est extrêmement intelligente dans ses décisions et affiche une précision redoutable. Avec son expérience inégalée dans la ligue, elle est capable de faire mal paraître les meilleures défensives de la ligue.

Angélie Martin
Avec l’absence de la vedette Caroline Moquin Joubert cet hiver qui joue au hockey, on s’attend à voir Angélie Martin élever son niveau de jeu. Possédant des mains sûres et de solides feintes après le catch, elle détient des atouts majeurs pour le flag football 5vs5.

Université de Montréal (UdeM)

Fidèle à ses habitudes, l’UdeM a connu une solide saison, malgré une défaite en finale contre Concordia. Avec un alignement regorgeant de talent, elles utiliseront la saison hivernale pour se préparer en vue des championnats canadiens, où elles espèrent faire oublier leur revers en finale.

En offensive, elles diversifient leurs jeux mieux que quiconque afin d’exploiter l’entièreté de leur talent. En défense, elles possèdent probablement le groupe de joueuses le plus expérimenté.

Joueuses à surveiller

Anne-Frédérique Tardif
Limitée à l’automne en raison de la profondeur de l’alignement, Tardif reste une joueuse élite. Nous l’avons vu lorsqu’elle jouait pour les Nomades de Montmorency, où elle était pratiquement inarrêtable. Je m’attends à ce qu’elle soit dominante avec Ashkar au poste de quart-arrière.

Rosalie Landry
Joueuse d’expérience au poste de demi de coin, Landry demeure dominante depuis plusieurs saisons. Athlétique et agressive au ballon, elle est une spécialiste des interceptions et une pièce maîtresse de la défense montréalaise.

Université du Québec à Montréal (UQAM)

L’UQAM revient d’une défaite frustrante en demi-finale à l’automne, malgré une solide saison de 8 victoires. Cette équipe cherchera à rebondir et à s’imposer dès le début de la saison.

En offensive, elles sont reconnues pour leurs jeux explosifs. Leur groupe de receveuses est extrêmement rapide, et leur quart-arrière Emmanuelle Bronsard possède un bras canon. Défensivement, elles adoptent une approche agressive et aiment varier les couvertures pour semer la confusion chez l’adversaire.

Leur clé du succès :

Fais ta job !
Fais confiance !
Effort à 100 % !

Joueuses à surveiller

Laura Molimard
Sans surprise, si vous avez suivi le flag football cet automne, vous avez probablement entendu parler de Laura Molimard. À sa saison recrue, elle s’est déjà imposée comme l’une des meilleures joueuses de la ligue. Capable de gagner n’importe quel tracé et de réussir des attrapés contestés partout sur le terrain, elle est une menace offensive majeure.

Pénélope Collins
Polyvalente, Collins excelle en défense, que ce soit sur les zones courtes ou profondes. Son intelligence de jeu et sa mobilité lui permettent d’effectuer de gros jeux défensifs pour l’UQAM.

Université Laval (ULaval)

ULaval revient d’une saison difficile à l’automne dernier. Malgré cela, l’équipe est plus unie que jamais grâce aux défis surmontés ensemble.

L’objectif principal reste le développement du sport et des joueuses. Depuis le lancement du programme, leur mission est de faire grandir le flag football dans une région où ce sport était pratiquement inexistant il y a quelques années.

ULaval devra se passer de sa quart-arrière habituelle cette fin de semaine, c’est Florence Breault qui prendra la relève. De plus, leur coach sera absent, ce qui signifie que Breault aura la responsabilité des choix de jeux. Une situation intrigante à surveiller.

Joueuses à surveiller

Kayla Bernique
Joueuse d’expérience, Bernique devra élever son niveau de jeu sur le terrain pour faciliter l’adaptation de sa quart-arrière remplaçante. Elle pourrait jouer un rôle crucial dans cette transition.

Marilou Béland
Membre du programme depuis ses débuts, Béland a fait face à plusieurs blessures importantes pour être de retour. Polyvalente des deux côtés du ballon, elle excelle surtout en défense, où elle gère les choix de jeux. Béland est littéralement une coach sur le terrain. Avec son expérience, elle minimise les erreurs et se distingue par son intelligence tactique. Je m’attends à ce qu’elle ait un rôle majeur dans cette équipe.