Categories: Division E

Passons aux choses sérieuses

Et voilà, la saison régulière est maintenant chose du passé, et laisse place à la véritable saison, celle où les matchs sont sans lendemain, où les points et statistiques accumulés ne veulent plus rien dire. Favori ou négligé, tout doit se jouer sur le terrain ; même si les analystes, les fans ou les chiffres sont contre vous, peu importe, car le football n’est pas un test de mathématique, c’est un genre complètement différent de test, où la passion et la volonté ont une drôle de façon de tromper la logique. Comme on dit, lorsque le sifflet se fait entendre et que le temps commence à s’écouler, «all bets are off».

Je ne m’étirerai pas très longtemps sur la dixième semaine, alors qu’il y avait peu d’enjeu qui s’y déroulait et pour passer plus de temps sur le premier tour des séries. Parmi les quelques enjeu encore présent, Fuzzy-Kittens a été cherché la victoire qu’ils avaient besoin pour faire les séries, mais avait également besoin de l’aide de The Fat and The Furious, qui n’est malheureusement pas venu, alors qu’ils se sont incliné face à One Man Show. Ailleurs, la semaine de repos de Jonah Cohen n’a pas empêché Smash Bros d’écraser JeanGuy 40-0. Falcons a eu le dessus sur No name pour finir la saison au premier rang de la conférence A. C’était une deuxième défaite en trois semaine pour No name, qui commencera les séries face à Looney Goons, l’autre équipe qui les a vaincu dans cette période de temps. Voici mes choix pour les joueurs offensif et défensif de la saison régulière, ainsi que les affrontements de la première ronde :

Joueurs de la saison régulière

Offense :   Jonah Cohen, Smash Bros, 122/192, 1813 YDS, 51 TD, 2 INT, QBR 129.6

Défense :  Jonathan Garfinkle, Falcons, 35 TKL, 10 INT, 1 SK, 5 PD, 2 TD

Bloodmachines VS. Been There Done That

Affrontement précédent : Semaine 1, victoire de 39-19 pour Bloodmachines

La dernière fois que ces équipes se sont croisées, ce fut lors de la première semaine et le moins que l’on puisse dire est que les choses ont évolués pour ces deux équipes. Le plus grand point commun entre eux fut la progression tout au long de la saison : les deux équipes ont connues d’excellente première moitié de saison (5-0 pour Bloodmachines, 4-1 pour BTDT), puis les choses ont régressé et les défaites ont ralenti ces équipes.

Pour Bloodmachines, le plan devrait être assez simple et devra être exécuté de façon précise. Le quart Nicolas Blais a déjà ses jeux traçés pour lui, il lui faut maintenant mener l’attaque avec constance et avoir confiances aux armes à sa disposition. Patrice Lindor et César Martinez représente ses options les plus constantes, et ne devrait pas hésiter à varier ses jeux pour surprendre une équipe encore jeune à FPF. En défensive, Kenzy Aristilde-Louis devra «step-up» son jeu et être dans la tête du quart adverse.

Pour Been There Done That, Sébastien Tardif doit revenir à ce qui avait marché lors du premier match contre Bloodmachines, c’est-à-dire exploiter les entre-zones laissé ouvert par la défense adverse, particulièrement face à du «cover 2». Ils devront également faire attention aux courses et limiter les conversions de troisième essai. Phil Mercier devra être productif en tant que WR2, étant donné la surveillance anticipé de Martin Normandeau.

Résultat : Match plus serré que la dernière fois, mais Bloodmachines l’emporte et brise sa séquence de deux défaite, marque finale 27-19 pour Bloodmachines.

Smash Bros VS. #Baton

Affrontement précédent : Semaine 2, victoire de 24-6 pour Smash Bros

Probablement l’affrontement le plus intriguant de la conférence B, opposant une équipe puissante face à une équipe qui aurait probablement un statut similaire, avoir joué toute la saison comme ils l’ont fait lors des dernières semaines (changement de QB inclus). Une chose est sûre, Smash Bros peut jeter le «game-tape» mental qu’ils ont du dernier affrontement contre un #Baton aujourd’hui méconnaissable. Les deux quarts dans cet affrontement (Jonah Cohen et Jason Dupuis) sont des maitres dans l’art de protéger le ballon, ayant lancé des interceptions seulement 2 et 3 fois, respectivement. Ce match risque de se résumer à qui va avoir la possession en dernier.

Pour Smash Bros, trois mots : «Gun it out». La grande force de cette équipe est le nombre élevé de points par match (38 points par matchs) et la vitesse à laquelle ils marquent, Jonah Cohen étant assez habile pour cibler ses receveurs dans les zones profondes. La question ne se trouve pas vraiment en attaque, mais plutôt comment l’attaque va redonner le ballon à son équipe. Comme les interceptions sont rares, Eddy Rousseau et cie devront étouffer l’attaque adverse et forcer le jeu court pour amener des troisièmes essais et forcer des «punts» pour laisser Cohen, Santache et Bastrash faire le reste.

Pour #Baton, la clé sera d’arrêter la machine offensive que représente Smash Bros. La meilleure façon à mon avis est de jouer un man-to-man agressif, le problème est que cette stratégie demande des performances sans failles ou presque des athlètes qui l’opèrent. Idéalement, Alex et Petru Andreescu doivent couvrir Santache et Bastrash, tandis que Jerson Previllon s’occuperait du dépanneur et snapper Eddy Rousseau. Pour Previllon c’est très faisable, pour les autres j’ai des doutes, compte-tenu des abilités de «route-running» des receveurs adverses. Peu importe, le «deep» devra être très surveillé, quitte à donner un coussin.

Résultat : Match très serré, #Baton réussi à scorer avec moins d’une minute à faire, mais est incapable de stopper Cohen et sa bande, marque finale 34-30 pour Smash Bros.

Smokin’ Axolotls VS. Redmen

Affrontement précédent : Semaine 10, victoire de 39-24 pour Smokin’ Axolotls

Disons que pour ces équipes, leur dernier affrontement est assez frais à la mémoire. Smokin’ Axolotls a ouvert la machine offensivement, alors que Redmen n’arrêtais pas grand-chose et que son quart courait pour plus de 100 verges. Évidement Redmen est celui qui doit revoir sa formule et arriver à une solution pour freiner l’attaque de Jason Rossie. On trouve ici deux équipes qui ont connu des saisons régulières très comparables au niveau des points pour, contre ainsi que leurs fiches. Est-ce que Redmen aura sa revanche, ou les Axolotls vont repasser le rouleau compresseur?

Pour Smokin’ Axolotls, on peut très bien dire qu’ils n’ont qu’à réutiliser la même formule que la semaine dernière pour un remake du résultat. Laisser courir (et forcer) John Papadimitriou un peu partout aura fonctionné, puisque malgré son nombre impressionnant de verge, la défensive Axolotls n’a pas laissé passer grand-chose par la voie des airs, ajoutant deux interceptions. Si Jason Rossie connait un autre match de plus de 200 verges, cette rencontre se transformera en «walk in the park». En plus, Scott Binns a raté cette partie et pourrait être un atout qui viendrait encore plus faire pencher la balance de leur côté. Rossie a également l’option de courir, mais je crois qu’être plus patient derrière la ligne de mêlée est gagnant pour lui.

Pour Redmen, John Papadimitriou peut et doit continuer à utiliser ses jambes, mais pour trouver ses receveurs, au lieu de chercher un trou pour courir. Si ses receveurs ont de la difficulté à développer un jeu qui s’allonge, il doit revoir sa stratégie et dégainer plus rapidement, surtout que les Axolotls l’attendront d’un pied ferme. Il devra également compléter plus de 7 passes pour espérer l’emporter, quitte à viser plus de «catch-and-run», ou plus de jeux en croisé, ajouter des drags etc. La pression sur le quart doit être plus forte et forcer Rossie à regarder le seul plutôt que les airs.

Résultat : Smokin’ Axolotls nous offrent un «repeat» de la semaine 10. Marque finale, 36-13 pour Smokin’ Axolotls.

TDs and Beer VS. One Man Show

Affrontement précédent : Semaine 5, victoire de 32-25 pour TDs and Beer

Ici on trouve deux équipes qui ont connu une saison en deçà des attentes et voudront se repentir lors des séries. Ce sera une partie entre les deux équipes étant transporté par un excellent joueur d’une division supérieure. Si ces deux joueurs (Isiah Allard et Danny D’Amour) s’annulent en se couvrant mutuellement, on aura droit à un affrontement assez intéressant qui offrira la chance aux joueurs de soutien d’être au premier plan.

Pour TDs and Beer, j’ose espérer que Brandon Keiller va arriver mentalement prêt pour cette deuxième saison qui s’amorce, en étant «sharp» sur ses lectures et distribuant le ballon entre ses receveurs. Myles Keiller et Brad Evans doivent trouver la zone des buts, être partout même, et forcer la défense adverse à jouer de façon honnête et laisser une fenêtre ouverte à Allard pour qu’il y explose. Mathieu Keiljan a fait du bon boulot comme rusheur et devra en faire de même contre One Man Show, tenter de voiler la vue à Jordan Bellemare et l’inviter à lancer des passes imprécise ou flottante.

Pour One Man Show, le dernier affrontement contre les Beer s’est soldé en défaite en partie à cause du fait que leur «playmaker» n’a pas été aussi dominant et présent sur la feuille de pointage que celui de l’équipe adverse. C’est une chose à laquelle Jordan Bellemare devra remédier, et trouver de nouvelles façons de faire produire D’Amour. L’avantage de One Man Show est que leur attaque est mieux équilibré, plus profonde que celle de TDs and Beer, et ceux-ci devront l’exploiter. Défensivement, il n’y a pratiquement que deux choses à noter : freiner Allard et rendre Keiller inconfortable, et le tour est joué. Dans le cas d’Allard, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Résultat : Deux équipes très similaire, le gagnant sera celui qui exploitera le mieux sont gros joueur. Ce sera TDs and Beer. Marque finale, 28-20 pour TDs and Beer.

Flights of the Conchords VS. Royalty

Affrontement précédent : Semaine 4, victoire de 32-12 pour Smash Bros

Probablement l’affrontement où je serais le plus à l’aise de parier ma prochaine paie, disons que la pente est très abrupte pour Royalty. Ceux-ci font face à possiblement la meilleure équipe de la division, et ce avec peu de bagage ou de points allant de leur côté.

Pour Flights of the Conchords, encore une fois, «if it ain’t broke, don’t fix it». J’aime beaucoup le tempo rapide que l’attaque offre pendant les matchs, avec des caucus court, des passes rapides dans le flan, varié avec des courses de l’explosif Étienne Guilmain. Alexandre Girard devrait connaître un match productif en découpant les zones profondes, et les choses devraient rouler de façon assez «smooth». Défensivement, l’équipe aura à «lockdown» Daniel Lazzara, et créer juste assez de pression pour créer un stress chez le reste du groupe de receveurs.

Pour Royalty, beaucoup repose sur les épaules de James D’Andrea, qui devra absolument limiter les revirements, car FOTC va leur faire payer cher. Ceux-ci doivent également arriver avec un plan de match pour surprendre FOTC en exploitant des joueurs sous-employés, et en créant des jeux/formations qui forcent la défense adverse à jouer sur les talons. Lazzara doit connaitre un gros match et inspirer ses co-équipier a élever leur jeu d’un cran, sinon ce sera une sortie rapide pour ce club qui possède tout de même un potentiel à long terme. D’après ce que j’ai vu, Royalty devra avoir au moins l’avantage de la foule, le 12ieme homme (ou 7ieme pour FPF), ayant régulièrement beaucoup de partisan dans les gradins, ce qui rend le match plus amusant.

Résultat : Royalty se maintient dans le match au début et ralenti FOTC, mais les choses dégringolent en deuxième demi, où FOTC score trois TD. Marque finale, 33-14 pour FOTC.

Falcons VS. Tigers

Affrontement précédent : Semaine 8, victoire de 20-13 pour Falcons

#1 contre #8, ce match pourrait très bien se transformer en «upset», dépendamment de qui arrive prêt au match. C’est particulièrement vrai dans le cas de Tigers, qui sont capable du meilleur comme du pire, et possède de solide «playmaker». Malgré des baisses de régime à gauche à droite, Falcons a toujours su reprendre le dessus et sortir gagnant de ses soubresauts, méritant la première place de la conférence A. Ceux-ci auront une décision à prendre pour savoir qui débutera au poste de quart.

Pour Falcons, personnellement, j’ai plus confiance en Dylan Garber qu’en PJ Belec au poste de quart. Garber n’a pas été parfait, mais la performance de Belec contre The Fat and the Furious a ébranlé ma confiance en lui. De plus, c’est lui qui avait affronté Tigers lors de la semaine #8, alors tant qu’à pouvoir s’offrir les deux, aussi bien prendre celui que l’équipe adverse ne connait pas. De toute façon, Falcons possède tous les éléments pour stopper les armes de Tigers principalement Jonathan Garfinkle. Celui-ci devra surveiller de près Jameel Greenidge, qui pourrait exploser lors de ce match. Tigers risque de chercher à courir, alors préparer une défense solide contre le jeu au sol, surtout dans les situations d’option ou Greenidge peut lancer.

Pour Tigers, la clé selon moi sera d’être le plus précis possible dans leurs jeux et éviter l’improvisation, qui tourne souvent mal. L’équipe devra également éviter de tout céder à un seul joueur lorsque les choses ne vont pas comme prévu. Tigers devrait s’inspirer d’FOTC ou les Ducks d’Oregon et arriver avec une attaque «up-tempo», quitte à avoir quelques jeux «no-huddle» et profiter de la vitesse de Rahul Mohan, Greenidge et Andrew Lynch pour prendre la défense adverse de court. Même s’il possède les athlètes pour jouer du homme à homme, ceux-ci devrait varier leur défensive et camoufler leur couverture, tout en évitant la confusion.

Résultat : Plusieurs échanges de longs jeux, au moins une course de plus de 20 verges et plusieurs revirement, mais au bout du compte Falcons profite de la défensive généreuse de Tigers. Marque finale, 33-25 pour Falcons.

Los Guapos VS. JeanGuy

Affrontement précédent : Semaine 7, victoire de 24-21 pour Los Guapos

Si on se fie au résultat relativement récent du dernier match entre ces deux équipes, on peut s’attendre à suspense jusqu’à la fin du match. JeanGuy auront toutefois devant eux un nouveau QB, alors que Terrence Dobson les avait affronté, dans son dernier match de la saison avant sa blessure. JeanGuy a connu une deuxième moitié de saison difficile, avec seulement 1 gain en 5 rencontres, et affronte une équipe dominante dès le premier tour.

Pour Los Guapos, un «quick-release» de la part de Dilan Daoust devrait lui permettre de garder Simon Laporte à distance et de contrôler le temps contre une équipe qui donne des revirements au mauvais moment. Distribuer le ballon comme ils le font déjà bien devrait empêcher JeanGuy de focuser sur un joueur, et permettre à Daoust d’isoler les «mismatchs» pour aller chercher des premiers jeux. Défensivement, de la zone simple devrait suffir et les joueurs couvrant le «short» ainsi que le rusher devront se préparer à défendre contre des «option run» avec Laporte.

Pour JeanGuy, ce sera à Émile Lamy de tirer son équipe en complétant des passes consécutives et bâtir du momentum, chose qu’il n’a pas été capable de faire cette saison, affichant un maigre pourcentage de complétion de 43.4%. Simon Laporte aura devant lui un match-up favorable, Daoust étant moins mobile que Dobson, et devra reculer la ligne de mélée pour espérer que la couverture tiennent le coup et forcent des «punts». Ils devront également avoir le deep en couverture serré, Los Guapos aimant bien tenter le coup sur des «post» et des «go» derrière les «safety».

Résultat : Émile Lamy lance un «pick-6» dans les première minute du match, et JeanGuy doit jouer du football de rattrapage, mais en vain. Marque finale, 42-18 pour Los Guapos.

No name VS. Looney Goons

Affrontement précédent : Semaine 8, victoire de 27-14 pour Looney Goons

Mon affrontement favori de la conférence A pour la première semaine, car j’ai l’impression que c’est ici que nous verrons un «upset», n’en déplaise à No name. Ceux-ci ont affiché une forme splendide en défense tout au long de la saison, mais leur attaque les a laissé tomber quelques fois, ce qui généralement à couter des matchs. Un de ces moments est arrivé contre Looney Goons à la huitième semaine, où Jesse Racine a connu son pire match de la saison. Toutefois, dire que No name s’est battu soi-même serait enlever du crédit au Goons, qui ont joué un solide match, et comme #Baton, connaissent une fin de saison formidable.

Pour No name, et bien un bon match de Jesse Racine au poste de quart serait un bon point de départ. En plus, celui-ci n’a pas à tirer des matchs de 200 verges, seulement mettre le ballon dans les mains de ses receveurs et profiter du positionnement offert par sa défense. Il devra éviter de lancer dans la direction de Matthew Da Silva, et «feed» le ballon à Chris Field et Johnny Simmonds. Dans le cas de Simmonds, il sera important de bien profiter de sa masse et l’exploiter dans la «red-zone». Peu à dire défensivement, les gars de No name sachant assez bien ce qu’ils font. James Donald et Da Silva avait été les cibles principales lors du dernier match, alors ils devront être une priorité.

Chez Looney Goons, le plus gros highlight du dernier match contre No name fut ceci : 0 interceptions. Face à une équipe qui survie sur les revirements qu’elle cause, ne compléter aucune passes dans les mains de l’adversaire représente un grand pas vers la victoire. Matt Bytalan devra répéter la même formule, tout en trouvant Donald et Da Silva. Sachant que ceux-ci devrait être surveillés, pousser quelques passes vers eux pour ouvrir le terrain aux autres joueurs. Être patient défensivement, et capituler sur les passes flottantes de Racine pour reprendre le ballon et donner à No name leur propre médecine, c’est-à-dire gagner le positionnement et forcer l’autre équipe à défendre un terrain court.

Résultat : Partie très serré, avec des revirements de chaque côté, tout se joue dans les cinq derniers jeux, No name tire de l’arrière et se trouve à la porte des buts, mais Matthew Da Silva joue les héros en interceptant une passe dans la zone des buts. Marque finale, 14-13 pour Looney Goons.

 

J’aurais bien aimé en écrire plus mais je suis limité dans le temps, n’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires sur Twitter @YanDoston, donnez-moi vos prédictions pour votre rencontre, ainsi que votre portrait/cheminement des séries. On se revoit très bientôt sur le terrain, alors bonne chances à toutes les équipes encore en vie et merci aux équipes éliminé d’avoir joué jusqu’au bout, on se revoit lors d’une autre saison d’FPF j’espère.