Division 4A/4B : ¼ + ½ + Finale(s)
Beaucoup d’action dans la dernière semaine, alors que nous avons eu droit coup sur coup aux quarts de finales ainsi que les demis-finales le lundi suivant. Plusieurs rebondissement, plusieurs match joués dans les derniers instants où remporté par un maigre points. Voici donc un retour sur trois parties des quarts de finales auxquels j’ai assisté ainsi que les quatre matchs de demi-finales. Pour les demis-finales, je vous invites à consulter le groupe Facebook de FPF, pour y voir quelques clichés de ces parties prises par votre humble serviteur.
QUART DE FINALE
69ers vs. The Tide
Les points n’ont pas tardé à pleuvoir entre les deux clubs alors que Shea Harbour et Doug McKernan se sont livré un excellent duel de quart. Démarrant avec le ballon, les 69ers furent les premiers à s’inscrire au tableau, pour immédiatement voir McKernan répliquer avec une bombe à Sami Beg pour prendre les devant sur un converti réussi. L’échange de bombe s’est poursuivi sur la séquence suivante, cette fois Dean Demetriou pour le majeur. Ce touché fut suivi sur le jeu suivant par une bombe à Brent Callender pour six, alors que les défenses était absente jusqu’ici. Les 69ers ont ensuite monté le terrain pour prendre les devants, puis ont réussi le premier stop défensif alors que McKernan et Co. furent arrêtés à la porte des buts, en bonne partie grâce Dylan Drake et ses deux sacs sur la série. Sur le dernier jeu de la demi, les 69ers ont donné un gros jab en ajoutant à leur avance par l’entremise de Riley McCarthy. 25-13 à ce moment, les 69ers n’ont plus regardé derrière malgré une remontée de The Tide, le highlight étant une superbe interception de Callender à une main. Les 69ers ont toutefois été plus méthodique en deuxième demi et remportent ce match 37-34.
Jagerbomb vs. Obamacare
Au même moment, sur le terrain adjacent, les Jagerbomb affrontait Obamacare, et la défense des Jagys fut alerte dès le départ, alors que Karl Forgues a capté la première interception du match sur une passe dévié lors de la première série d’Obamacare. Ces derniers furent toutefois les premiers à ouvrir la marque, sur une passe jonglé par les DB de Jagerbomb pour atterrir dans les mauvaises mains. Le début de match a permis de constater le duel intéressant entre Jean-Félix Daloze comme CB et Mike Ambrosino d’Obamacare, ce dernier recevant beaucoup d’attention. Simon Duchesne et son attaque ont ensuite monté le terrain pour égaliser la marque, stopper Obamacare sur la série suivant puis enfiler un deuxième majeur des mains de Daloze, alors que Gabriel Moreau-Paquette fut l’artisan de la drive, et des autres également. Duchesne était également en grande forme et avait certainement le “jitterbug”, faisant danser le rusher Corbin McGee a plusieurs reprises, Duchesne compilant 47 verges et deux TD décisif au sol. Démontrant toute sa puissance de bras, Jack Zergiotis trouvait des façons d’avancer mais à manquer de nombreuses longues passes à des joueurs laissé seul. Si la première demi fut chaudement disputé (20-19 pour Jagys), la suite fut une pente abrupte, alors que de nombreux plaqués manqué ont coulé Obamacare, qui n’avait plus que Mickey Marini pour faire bouger les chaînes, victoire de Jagerbomb 46-27
Les Maloudes vs. no name
Longuement retardé dû à l’inquiétante blessure à Travis Moses lors du match précédant, le duel Maloudes X no name s’annonçait chaudement disputé, et Les Maloudes furent les premiers à s’inscrire au tableau sur une courte passe d’Anthony Beauchamp-Frezza à Francis Janelle. Michael Roy et les no name se sont occupé de répliquer notamment par l’entremise de JR Beausoleil, qui terminera la rencontre avec trois majeurs. Les choses ont augmenté en intensité, débutant par une longue interception réussie par Jonathan Grizzley, alors que no name jouait de plus en plus physique, menant à de la frustration. Tentant à plusieurs reprise de rejoindre Grizzley et exploiter sa vitesse, Beauchamp-Frezza en a eu assez et a embarqué dans l’unité défensive pour s’occuper de lui. C’est toutefois Beausoleil qui a fait le plus de dommage, avec une bombe de 30 verges pour donner les devants à no name. Benoit Chabot aurait pu faire très mal aux Maloudes sur la série suivante, mais ce derniers a échappé ce qui aurait certainement été un “pick-6”. Les deux équipes s’échangent ensuite l’avance 3 fois, avec les Maloudes le tenant en dernier, en fin de match, no name fut incapable de capitaliser sur quatre essai dans la redzone, le quatrième essai étant échappé dans la zone des buts par Beausoleil. Les Maloudes l’emporte 32-28, qui ont survécu à une solide performance de no name.
DEMI-FINALES
69ers vs. Les Maloudes
La première demi-finale de la 4A aura requis un “overtime”, alors que Les Maloudes ont poussé le match en prolongation grâce à TD dans les derniers instants pour amener le match à 40-40. Les Maloudes ont finalement remporté le match en troisième ronde de prolongation grâce à l’attrapé d’un point de Guillaume St-Amand. Le rusher des Maloudes, Sébastien Thibault, a notamment réussi deux PD contre Shea Harbour durant la prolongation, jeux qui furent décisif. Habituellement solide en défensive, Les Maloudes ont vu Harbour jouer de l’excellent football, notamment sur une bombe de 40 verges en première demi à Darcy Cloherty qui les gardait dans le match. Les 69ers ont même pris les devant en fin de match lorsque le touché de Dean Demetriou a amené le score à 40-34, avec 1 minute et demi à jouer. Les Niners ont toutefois laissé trop de temps aux Maloudes, qui ont réussi le comeback en surtemps. Victoire de ces derniers 41-40.
Still Still Teamless vs. Backyard Bullies
Attendant leur tour derrière 69ers X Les Maloudes, Still Still Teamless et Backyard Bullies ont probablement été inspiré par le match précédant, alors que SST s’est occupé d’orchestrer une remontée, pour conclure le match sur une passe rabattu par Justin Blanchard (sans prolongation nécessaire). Blanchard fut d’ailleurs instrumental à la remontée, en captant un long touché et jouant du gros football défensif, couvrant le côté opposé à Justin McLean, qui fut également solide avec deux majeurs. La remontée fut nécessaire due à un départ so-so de Lonnie Johnson et un peu de malchance. Tôt dans le match, Johnson a lancé sa seul interception du match à Jordan Allard, puis deux séries plus tard, la passe de Rich Humes fut dévié par GM Kolethras dans la zone des buts, que Derrick Fontana a rattrapé à une main pour le TD. Humes a également connu un fort match, convertissant des troisième et quatrième essais avec l’aide d’Allard. Ultimement, la machine SST s’est mis en route et les Bullies ont du s’incliner dans une rencontre digne des séries.
Jagerbomb vs. Blue Chips
Chose certaine, Jagerbomb avait une certaine nervosité à affronter Blue Chips, ayant toujours en mémoire leur difficile défaite contre eux lors de la semaine #3. Les Bombs avaient des démons à chasser et rien de mieux que débuter le match avec deux touchés, alors que ces derniers ont su exploiter le man-to-man des Chips et avec des tracés en croisé qui ont mené à des touchés de J-F Daloze et Gabriel Moreau-Paquette. Ayant mis l’accent sur le jeu au sol, Simon Duchesne a voulu répéter les succès précédent en cherchant souvent une ouverture pour la course, ce dernier terminera d’ailleurs la rencontre avec 12 courses pour 68 verges. De côté de Blue Chips, on a tenté de répéter une formule qui avait eu du succès, tentant rapidement les long jeux, alors que Jordan Mitchell devait s’occuper du rusher Jérémy Lavoie-Patry. Cette stratégie a marcher au moins à une occasion, alors que Mitchell a trouvé Devante Campbell fin seul pour un TD de plus de 30 verges. Plus le match avançait et plus l’avance méthodique de Jagerbomb frustrer les Chips qui peinait à modifier leur jeu, laissant l’adversaire trouver des trous comme sur le superbe touché à Félix Fontaine-Larouche en deuxième demi. Jagerbomb n’a jamais tiré de l’arrière et remporte le match le moins serré des demi-finales, 30-21.
Get off my D vs. The Alpha-T’s
Faisant suite au duel Jagerbomb X Blue Chips, Get off my D semblait s’être préparé pour The Alpha-T’s, et l’étude a semblé porté fruit jusqu’à un certain degré. Les deux équipes se sont échangé de longue drive en première demi, Jon Moodie s’appuyant dès le départ sur son snapper, Jad Aridi. De l’autre côté, Jesse Dupuis distribuant le ballon notamment à George-Élie Voyer qui exploitait le flanc droit, tout en tentant de déborder Ryan Aridi à plusieurs reprise, avec plus ou moins de succès. Après un touché en deuxième demi de Mathieu Houle, le coup de grâce dans cette rencontre fut donné par Bryan Mongeau sur la série suivante, qui a réalisé un “pick-6” aux dépens de Moodie pour donner deux TD d’avance à Alpha-T’s. GOMD a rétréci l’écart avec un dernier TD, mais ce fut trop peu trop tard, et les T’s ont punché leur billet pour la finale avec un victoire de 27-24.
PRÉDICTION FINALES
4A : Still Still Teamless (1) vs. Les Maloudes (1)
Chemin Parcouru (victoire):
Still Still Teamless : Big TDs, Junkyard Dogs, Backyard Bullies
Les Maloudes : Nobodies, no name, 69ers
Attaque (PPG) : SST = 38.3 // LM = 29.6
Avantage : Still Still Teamless
Défense (PAA) : SST = 26.8 // LM = 18.4
Avantage : Les Maloudes
La meilleur attaque contre la meilleure défense. Les deux seed #1 de chaque division. Les deux sont revenu de l’arrière en demi-finale. Dure d’avoir plus grande bataille au sommet. À moins de me tromper, les deux équipes ont déjà été dans cette position, Les Maloudes en 2013, alors que pour Still Still Teamless, c’est un retour depuis la mouture Formerly Formerly Formerly Teamless. D’un côté, on trouve le QB de l’année, Lonnie Johnson, supporté par un excellent groupe de receveurs, peut-être le meilleur, en Justin McLean, Justin Blanchard et François Deslauriers. De l’autre, la meilleure unité défensive mené par Louis-Philippe Paquette, Christophe Vézina et Anthony Beauchamp-Frezza, qui devrait avoir beaucoup de travail a tirer. Si en règle générale le dicton dit que la défense gagne les championnats et que sur papier Les Maloudes possèdent la meilleure, je crois que Still Still Teamless a assez de poids pour la faire plier. Les Maloudes ont donné 40 et 28 points lors de leur deux derniers match, et l’attaque de SST est supérieure aux deux dernière équipe qu’a affronté Les Maloudes, sans compter que SST n’est pas sans “playmaker” en défense. Si Les Maloudes peuvent garder le pointage bas, l’issu ira de leur côté, mais je crois que la commande est lourde, et SST l’emportera.
Gagnant : Still Still Teamless, 31-28
MVP : Justin McLean
4B : Jagerbomb (2) vs. The Alpha-T’s (1)
Chemin Parcouru (victoire):
Jagerbomb : Mud Dogs, Obamacare, Blue Chips
The Alpha-T’s : Game Changers (par forfait), STL Cougars, Get off my D
Attaque (PPG) : JB = 29.6 // TAT = 39.5
Avantage : The Alpha-T’s
Défense (PAA) : JB = 21.2 // TAT = 22.9
Avantage : Jagerbomb
Du fait de sa fiche parfaite et de son seed plus élevé, The Alpha-T’s arriveront au match avec le statut de favori. Toutefois, ce statut vaut très peu, car ces derniers auront devant eux une équipe qui élève son jeu en série, comme en témoigne leur deux finales depuis 2015. Jagerbomb a un peu plus de millage, ayant joué un match de plus qu’Alpha-T’s, tous des adversaire redoutable, qu’ils ont franchi avec succès et assurance. Le parcours fut plus chaotique pour The Alpha-T’s, qui ont eu besoin d’une remontée contre les Cougars et ont survécu au duel contre GOMD. Les joueurs clés abondent des deux côté. les T’s devrait fortement compter sur des contribution de Jesse Dupuis (QB), Bryan Mongeau et Mathieu Houle, alors que les Bomb compterons sur Simon Duchesne (QB), Jean-Félix Daloze et Gabriel Moreau-Paquette. Les deux équipes pratique des style similaire, mais je crois que la véritable clé du match sera Simon Duchesne ; a son meilleur comme contre Obamacare, les T’s flanchent, mais a son moins bon comme lors de la finale contre The U deux saisons plus tôt, et les Bombs seront dans le pétrin.
La dernière fois que Jagerbomb a affronté une équipe qui lui était très favorisé, et bien demander à Still Still Teamless ce qui est arrivé. Jagerbomb à tous les outils pour surmonter les T’s et remporter leur deuxième championnat (à moins que Daloze pull un Batman et se détruise encore le dos).
Gagnant : Jagerbomb, 38-33
MVP : Simon Duchesne